Un accord de paix historique a été signé par les autorités soudanaises de transition et plusieurs mouvements rebelles, afin de mettre un terme à 17 années de conflits qui ont fait des centaines de milliers de morts, en particulier au Darfour (ouest).
Après plusieurs négociations, cet accord a été signé lors d’une cérémonie à Juba, au Soudan du Sud.
Depuis 2003, la guerre a fait au moins 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés selon l’ONU.
L’accord a également été paraphé, en tant que témoin, par le président du Soudan du Sud, Salva Kiir.
D’autres accords portant sur le développement du pays ont été paraphés avec des responsables politiques et tribaux de plusieurs régions.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué l’accord a indiqué un communiqué de ses services de presse.
Le secrétaire général de la Ligue arabe (LA), Ahmed Aboul-Gheit, a également salué lundi l’accord de paix global signé entre le gouvernement soudanais et les groupes armés, y voyant une étape essentielle pour mettre fin aux conflits.
Pour sa part, l’Union européenne (UE) a salué l’accord de paix le qualifiant d’étape importante dans la fin de décennies de conflits dans ce pays africain.
De son côté, la « Troïka » (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Norvège) a annoncé dans un communiqué que l’accord pose les fondations d’une paix durable et de la stabilité au Darfour et dans les autres régions minées par les conflits.