D’une ampleur sans précédent, la crise alimentaire mondiale est devenue un véritable « tsunami silencieux » qui frappe de plein fouet les pays les plus pauvres, plongeant une centaine de millions de personnes dans la l’extrême pauvreté.
Les ondes de ce choc alimentaire n’ont pas manqué de toucher les pays du Sahel où l’on assiste dans plusieurs pays à une véritable crise alimentaire qui s’est manifesté par des troubles et de plusieurs émeutes de la faim.
Les ondes de ce choc alimentaire n’ont pas manqué de toucher les pays du Sahel où l’on assiste dans plusieurs pays à une véritable crise alimentaire qui s’est manifesté par des troubles et de plusieurs émeutes de la faim.
Si la situation est très critique au niveau mondial, elle l’est également et surtout au Sahel avec tout ce que cette conjoncture puisse produire comme effets domino et répercussions à long terme sur le développement de la région.
Les experts estiment que la crise alimentaire entraîne une perte de sept années de développement dans les pays les plus pauvres. Les dernières émeutes en Mauritanie, et les effets de la crise alimentaire qui touche, à différents degrés, le Soudan, le Tchad, le Niger, le Mali, etc., sont de nature à provoquer d’autres émeutes et troubles dans la région.
En effet, la sécurité alimentaire est un grand défi auquel font face les pays du Sahel, non seulement cette crise alimentaire risque de provoquer des réactions en chaîne mais également d’impacter les équilibres fragiles en place en déstabilisant la région et la plongeant dans le chao social et l’anarchie politique.
La sécurité alimentaire est définie par la Banque Mondiale comme étant l’ « Accès par toutes les personnes à tout moment à une nourriture satisfaisante pour mener une vie active et saine » et par la FAO comme « L'accès durable et assuré pour tous les groupes et individus sociaux à la nourriture adaptée en quantité et en qualité pour satisfaire le besoin alimentaire ».
A la lumière de ces définitions et au regard de la crise alimentaire qui sévit partout dans le monde, on se pose autant de question sur le sort du Sahel dans un contexte très difficile marqué par une insécurité alimentaire aux effets très déstabilisants.
Les causes de l’insécurité alimentaire au Sahel peuvent être ramenées à deux catégories principales. Les causes conjoncturelles liées à des circonstances particulières (catastrophes naturelles) occasionnant une pénurie généralisée, et des causes structurelles ou chroniques liées principalement à la très faible capacité de réponse des ménages en raison des conditions d’extrême vulnérabilité.
Dans la région du Sahel, quatre grandes catégories de catastrophes naturelles assez courantes, sont à l’origine des crises alimentaires : les catastrophes hydrométéorologiques (sécheresse, tempête de sable, inondations) ; l’action de ce que les experts du domaine qualifient d’ennemis des cultures (criquets, rongeurs, oiseaux granivores, chenilles, etc.) ; les crises démographiques : Les épidémies et épizooties, les exodes massifs et les autres facteurs, à savoir les conflits armés, les bandits, les incendies, etc.
Les cause structurelles, elles, s’expliquent dans une large mesure par le faible niveau de revenus des ménages et les difficultés d’accès aux ressources de base (le foncier, le capital bétail, l’eau, les activités génératrices de revenus monétaires, etc.). Parmi les principales causes structurelles à l’origine des crises alimentaires (l’environnement physique défavorable, les systèmes de production peu performants, la forte pression démographique, la vulnérabilité et la pauvreté structurelle, la réduction ou l’absence des réseaux d’entraide et de solidarité, les politiques et stratégies alimentaires inadaptées, etc.).
La situation des pays tels que la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Soudan, le Tchad est très préoccupante. Il est très urgent que les pays les plus riches fassent un effort financier conséquent pour atténuer la crise alimentaire dans les pays du Sahel et que la communauté internationale active la solidarité mondiale et trouve des solutions urgentes et radicales pour atténuer les effets néfastes de ce nouveau « tsunami silencieux » qui risque d’aggraver davantage la situation des populations pauvres et de déstabiliser de nouveau toute la région.
Les experts estiment que la crise alimentaire entraîne une perte de sept années de développement dans les pays les plus pauvres. Les dernières émeutes en Mauritanie, et les effets de la crise alimentaire qui touche, à différents degrés, le Soudan, le Tchad, le Niger, le Mali, etc., sont de nature à provoquer d’autres émeutes et troubles dans la région.
En effet, la sécurité alimentaire est un grand défi auquel font face les pays du Sahel, non seulement cette crise alimentaire risque de provoquer des réactions en chaîne mais également d’impacter les équilibres fragiles en place en déstabilisant la région et la plongeant dans le chao social et l’anarchie politique.
La sécurité alimentaire est définie par la Banque Mondiale comme étant l’ « Accès par toutes les personnes à tout moment à une nourriture satisfaisante pour mener une vie active et saine » et par la FAO comme « L'accès durable et assuré pour tous les groupes et individus sociaux à la nourriture adaptée en quantité et en qualité pour satisfaire le besoin alimentaire ».
A la lumière de ces définitions et au regard de la crise alimentaire qui sévit partout dans le monde, on se pose autant de question sur le sort du Sahel dans un contexte très difficile marqué par une insécurité alimentaire aux effets très déstabilisants.
Les causes de l’insécurité alimentaire au Sahel peuvent être ramenées à deux catégories principales. Les causes conjoncturelles liées à des circonstances particulières (catastrophes naturelles) occasionnant une pénurie généralisée, et des causes structurelles ou chroniques liées principalement à la très faible capacité de réponse des ménages en raison des conditions d’extrême vulnérabilité.
Dans la région du Sahel, quatre grandes catégories de catastrophes naturelles assez courantes, sont à l’origine des crises alimentaires : les catastrophes hydrométéorologiques (sécheresse, tempête de sable, inondations) ; l’action de ce que les experts du domaine qualifient d’ennemis des cultures (criquets, rongeurs, oiseaux granivores, chenilles, etc.) ; les crises démographiques : Les épidémies et épizooties, les exodes massifs et les autres facteurs, à savoir les conflits armés, les bandits, les incendies, etc.
Les cause structurelles, elles, s’expliquent dans une large mesure par le faible niveau de revenus des ménages et les difficultés d’accès aux ressources de base (le foncier, le capital bétail, l’eau, les activités génératrices de revenus monétaires, etc.). Parmi les principales causes structurelles à l’origine des crises alimentaires (l’environnement physique défavorable, les systèmes de production peu performants, la forte pression démographique, la vulnérabilité et la pauvreté structurelle, la réduction ou l’absence des réseaux d’entraide et de solidarité, les politiques et stratégies alimentaires inadaptées, etc.).
La situation des pays tels que la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Soudan, le Tchad est très préoccupante. Il est très urgent que les pays les plus riches fassent un effort financier conséquent pour atténuer la crise alimentaire dans les pays du Sahel et que la communauté internationale active la solidarité mondiale et trouve des solutions urgentes et radicales pour atténuer les effets néfastes de ce nouveau « tsunami silencieux » qui risque d’aggraver davantage la situation des populations pauvres et de déstabiliser de nouveau toute la région.