Algérie : Une alliance stratégique avec l’Iran pour soutenir le terrorisme régional (Confidentiel)

Alors qu’Alger se présente comme un acteur de paix au Maghreb et au Sahel, les faits révèlent une toute autre réalité que le régime militaire algérien soutient activement des groupes armés qualifiés de terroristes, au premier rang desquels figurent le Front Polisario et les organisations de l’Etat islamiste et Al Qaeda en Afrique.

Une alliance discrète mais redoutablement efficace s’est tissée avec l’Iran, ouvrant la voie à une déstabilisation régionale dangereuse pour l’Afrique du Nord et au-delà, selon des notes confidentielles des services occidentaux.

Loin du discours de soutien à « l’autodétermination des peuples », le Front Polisario s’apparente à une organisation armée terroriste, selon de nombreux observateurs régionaux.

Implantée à Tindouf, sur le sol algérien, cette milice est dotée de structures militaires, d’un système de propagande diplomatique, et de moyens financiers massifs assurés en grande partie par le régime algérien.

Plusieurs sources estiment que le soutien annuel d’Alger au Polisario dépasse le milliard de dollars, incluant salaires des miliciens, matériel militaire, logistique, et réseaux de représentation à l’étranger. Une partie de cet argent transite directement par les services de renseignement algériens et les narcotrafiquants, d’après les mêmes documents.

Un fonctionnaire du trésor public algérien, sous couvert d’anonymat, avait déjà dénoncé le coût astronomique de l’aide algérienne au mouvement séparatiste des camps de Tindouf le 20 février 2020, à 632 millions de dollars.

Depuis 2021, une dynamique inquiétante s’est intensifiée avec le renforcement des liens stratégiques entre Alger et Téhéran, deux régimes autoritaires aux objectifs convergents sur la scène régionale.
L’Iran, via les Gardiens de la révolution, le Hezbollah libanais et le Hamas, ont fourni formation militaire, drones, et technologies de guerre asymétrique à des éléments du Polisario et à des branches de l’Etat islamique.

Des cadres sahraouis du Polisario ont été repérés dans des camps d’entraînement au Liban ou en Syrie, selon des fuites de renseignement partagées entre services européens et africains.
L’Algérie joue ici le rôle de facilitateur, en fournissant le terrain, les relais logistiques, et la couverture diplomatique.

Cette coopération ne s’arrête pas au Sahara occidental. Elle s’étend au nord du Mali, au Niger, et dans d’autres zones sahéliennes en crise, où des groupes armés séparatistes ou islamistes, parfois issus des milieux sub-sahraouis, recevaient un appui direct algérien.

A Bamako, les autorités de transition accusent Alger de protéger des groupes responsables d’attaques contre les forces maliennes, tout en entravant la mise en œuvre d’un dialogue de paix réel. La rupture de l’Accord d’Alger par le Mali en 2024 s’explique aussi par ce double jeu du régime algérien.

Loin d’être un acteur neutre, le régime algérien mène une politique étrangère d’influence fondée sur la militarisation et l’exportation de tensions, au service de ses intérêts géopolitiques et géoterrorisme. Cette stratégie fait écho à celle de l’Iran au Moyen-Orient en utilisant les mêmes méthodes du soutien à des groupes armés non étatiques, la guerre de l’information et le contournement des canaux diplomatiques classiques.

Le régime algérien n’est plus un arbitre régional. Il est devenu un acteur central du désordre au Maghreb et au Sahel. Son alliance avec l’Iran, son financement du Polisario, et son soutien à des groupes hostiles dans le Sahel doivent alerter les chancelleries africaines et internationales.