Une société de sécurité privée américaine a réussi à soutirer 250 000$ au Front Polisario, en lui faisant croire qu’elle lui envoyait des agents de la CIA à la retraite pour entrainer les troupes de la garde privée
de Mohamed Abdelaziz, Secrétaire Général du mouvement qui dispute au Maroc les territoires du Sahara Occidental.
La facture de la société, dont Sahel Intelligence a pu obtenir copie, stipule que les troupes seraient formées aux techniques de contre-insurrection « à la manière de la CIA », ce qui a entrainé une confusion chez les dirigeants du Polisario, qui ont cru avoir à faire à l’agence américaine de renseignement. Croyant avoir établi le contact avec les services secrets américains, les dirigeants du Front ont aussitôt envoyé plusieurs dépêches à leurs relais étrangers afin de leur annoncer cette coopération, qui devait leur ouvrir de nouvelles perspectives. Or, jeudi 2 avril 2009, les cadres du Front ont eu la surprise de voir arriver à l’aéroport de Tindouf deux « consultants » émargeant chez cette société de sécurité présente dans plusieurs autres conflits, notamment au Moyen-Orient, en lieu et place des agents secrets tant espérés. Se voyant dans l’impossibilité de faire machine arrière, les patrons du Front ont tenté de faire croire qu’il s’agissait bien d’éléments ayant appartenus à la Centrale américaine, avant qu’un jeune capitaine de la garde rapprochée du Président ne constate que les consultants portaient des badges siglés du « B » de cette société de sécurité privée. Il n’en fallut pas plus à ce capitaine pour alerter ses supérieurs qu’ils ont été floués, et que la CIA n’a rien à voir avec l’envoi des formateurs. Or, la machine de communication du Front n’a pu stopper les dépêches faisant état de l’ouverture d’un axe de collaboration pour lutter contre le terrorisme islamique dans le Sahel. Selon une source proche de l’agence de renseignement américaine contactée au téléphone, la CIA devrait sortir un démenti formel dans les jours qui viennent, infirmant toute « collaboration » avec le Front Polisario.
La facture de la société, dont Sahel Intelligence a pu obtenir copie, stipule que les troupes seraient formées aux techniques de contre-insurrection « à la manière de la CIA », ce qui a entrainé une confusion chez les dirigeants du Polisario, qui ont cru avoir à faire à l’agence américaine de renseignement. Croyant avoir établi le contact avec les services secrets américains, les dirigeants du Front ont aussitôt envoyé plusieurs dépêches à leurs relais étrangers afin de leur annoncer cette coopération, qui devait leur ouvrir de nouvelles perspectives. Or, jeudi 2 avril 2009, les cadres du Front ont eu la surprise de voir arriver à l’aéroport de Tindouf deux « consultants » émargeant chez cette société de sécurité présente dans plusieurs autres conflits, notamment au Moyen-Orient, en lieu et place des agents secrets tant espérés. Se voyant dans l’impossibilité de faire machine arrière, les patrons du Front ont tenté de faire croire qu’il s’agissait bien d’éléments ayant appartenus à la Centrale américaine, avant qu’un jeune capitaine de la garde rapprochée du Président ne constate que les consultants portaient des badges siglés du « B » de cette société de sécurité privée. Il n’en fallut pas plus à ce capitaine pour alerter ses supérieurs qu’ils ont été floués, et que la CIA n’a rien à voir avec l’envoi des formateurs. Or, la machine de communication du Front n’a pu stopper les dépêches faisant état de l’ouverture d’un axe de collaboration pour lutter contre le terrorisme islamique dans le Sahel. Selon une source proche de l’agence de renseignement américaine contactée au téléphone, la CIA devrait sortir un démenti formel dans les jours qui viennent, infirmant toute « collaboration » avec le Front Polisario.