L’ONG «Riposte internationale» a condamné «les violations des libertés et les arrestations en Algérie», lors des manifestations du Hirak, tout en exprimant son «soutien aux détenus d’opinions mais aussi au collectif de défense de Mohamed TADJADIT et ses amis», dans un communiqué rendu public le jeudi 15 avril.
«Riposte internationale» a appelé Mme Bachelet, Haut-Commissaire aux droits de l’homme aux Nations-Unies (HCDH) à réagir pour mettre fin aux « souffrances infligées au peuple algérien par le régime en place ».
Par ailleurs, huit associations algériennes de défense des droits humains se sont inquiétées jeudi dans une lettre ouverte de la dégradation de l’état de santé de 23 jeunes militants détenus à Alger, au neuvième jour d’une grève de la faim, selon l’AFP.
« Ne les laissons pas mourir (…) Certains d’entre eux commencent à avoir de graves complications. Agissons avant qu’il ne soit trop tard », ont plaidé ces ONG dans une « lettre ouverte à l’opinion nationale et internationale » publiée sur les réseaux sociaux.
« Nous signataires alertons l’opinion nationale et internationale sur le danger de mort qu’encourent les grévistes de la faim », ont-elles ajouté.
Cet appel est signé notamment par le Comité contre la torture et les conditions carcérales inhumaines (CCTCCI), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) ou encore la coordination FreeAlgeria.
Dans cet épouvantable contexte, les militants de la diaspora algérienne en Europe, engagés en faveur du Hirak, ont lancé un appel pour l’organisation d’un nouveau rassemblement, le vendredi 23 avril, de 13H00 à 17H00, devant le siège de l’Office des Nations Unies à Genève.
Ce rassemblement a pour objectif de réclamer l’intervention de cette puissante instance onusienne, afin de contraindre le régime militaire algérien, dirigé par le chef des armée le général Saïd Chengriha, à arrêter immédiatement la torture dans les prisons, mais aussi à mettre fin aux arrestations arbitraires au sein des rangs du Hirak.