L’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, s’est officiellement rendu à la police pour purger une peine de 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice.
« Zuma a été placé sous la garde du Service de la police (SAPS) conformément à l’ordonnance de la Cour constitutionnelle », selon Lirandzu Themba, la porte-parole de la Police.
Les partis politiques et la société civile ont salué l’incarcération de M. Zuma, survenue après plusieurs jours de tensions dans son fief au niveau de la province du KwaZulu-Natal.
Les différentes organisations politiques et non gouvernementales ont indiqué que l’emprisonnement de Zuma vient consacrer la suprématie de la loi dans ce pays secoué par plusieurs scandales de corruption impliquant des responsables influents au sein du parti au pouvoir.
Pour sa part, la Fondation Nelson Mandela a souligné que l’incarcération de M. Zuma constitue un tournant majeur pour l’Afrique du Sud et un signal d’alarme pour le parti du Congrès national africain (ANC, au pouvoir).
Par ailleurs, des milliers de Sud-Africains se sont rassemblés devant la résidence de l’ancien président Jocob Zuma dans la ville de Nkandla, à l’est du pays, pour lui exprimer leur soutien suite à sa condamnation pour outrage à la justice.