Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) ont violé le cessez-le-feu humanitaire unilatéral décrété par le gouvernement fédéral et attaqué ses forces stationnés dans les villes de Korem et d’Alamata, selon des officiers militaires étthiopien. Le gouvernement fédéral a accusé également le TPLF d‘enrôlement des enfants soldats
Pour faire face à cette situation, l’armée fédérale éthiopienne a affirmé qu’elle est prête à reprendre l’offensive contre les rebelles du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) s’ils ne cessent pas leurs actes de provocations dans cet Etat régional du nord de l’Ethiopie.
«Si ce groupe (TPLF) continue ses actes de provocation, la force de défense nationale prendra à tout moment les mesures nécessaires pour faire respecter la loi», a souligné le général Bacha Debele dans un communiqué relayé jeudi par les médias officiels.
Le haut responsable de l’armée éthiopienne a ajouté que «le groupe terroriste TPLF et ses alliés étrangers se sont livrés à des actes de provocation en profitant du cessez-le-feu».
La Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien) avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme organisation terroriste.
Par ailleurs, le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU a appelé mardi les troupes érythréennes à se retirer rapidement et de manière vérifiable de la région éthiopienne du Tigré en guerre, et à la fin immédiate de toutes les exactions.
L’Erythrée déploie depuis des mois ses unités militaires dans la région du Tigray pour le soutien de l’armée éthiopienne contre l’ancien gouvernement régional. L’Erythrée a toujours nié sa participation à cette guerre éthiopienne.