Lors d’une conférence de presse, organisée ce mardi 29 mars à Rabat, à l’issue de la rencontre entre le Secrétaire d’Etat américain et son homologue marocain, Antony BLINKEN a soutenu que les relations diplomatiques entre le Maroc et les États-Unis sont « plus que jamais d’actualité », tout en rappelant que ces liens remontent au « Traité de Paix et d’Amitié » de 1787, lorsque le Maroc est devenu « la première nation à reconnaître les États-Unis ».
A cet égard, le Chef de la diplomatie américaine a mis en évidence « le partenariat stratégique » entre Washington et Rabat, tout en précisant que ledit partenariat est ancré dans « des intérêts partagés en matière de paix, de sécurité et de prospérité régionales ».
BLINKEN a salué « le rôle majeur du Royaume, dans la promotion de la stabilité régionale, la prospérité et la normalisation historique des relations avec Israël ».
Parallèlement, le Secrétaire d’Etat américain a affirmé le positionnement du Maroc, comme étant « un leader mondial dans la transformation des énergies renouvelables et de l’action climatique », avec une production annuelle d’énergies renouvelables, représentant un « pourcentage impressionnant » de 45 % de la production totale d’électricité.
Par ailleurs, BLINKEN a rappelé que le Gouvernement américain avait investi près de 20 millions de dollars, dans la réponse marocaine à la pandémie COVID-19, contribuant ainsi aux « efforts menés par les autorités marocaines, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour juguler la crise sanitaire ».
De plus, le Chef de la diplomatie américaine a mis en avant les efforts conjoints de Washington et de Rabat, « en faveur des questions de droits de l’homme, y compris la promotion des libertés d’expression et d’association, les réformes de la justice pénale, les droits des femmes et l’égalité des sexes, et la transparence du Gouvernement ».
Il a également réitéré l’engagement américain, au côté du Maroc, dans la promotion de leur coopération sur des questions d’intérêt commun, telles que « la paix, la prospérité et la sécurité régionales », tout en exprimant « leurs intentions de poursuivre une coopération solide en matière de lutte contre le terrorisme ».
S’agissant du dossier du Sahara, le Secrétaire d’Etat américain a affirmé que « les Etats-Unis maintiennent leur considération du plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, et comme une approche potentielle pour répondre aux aspirations de la population sahraouie ».
Pour rappel, la réunion diplomatique de Néguev dans l’Etat hébreu, entre les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de Bahreïn, d’Égypte, des Émirats Arabes Unis, du Maroc et d’Israël, a été l’occasion pour le chef de la diplomatie israélienne, Yaïr Lapid, de souligner le soutien à l’intégrité territoriale du Maroc.
D’autre part, le sommet du Néguev a adressé un message fort aux groupes terroristes de Hezbollah, dirigés par l’Iran, qui ont rénové une base militaire dans la région de Tindouf, au sud de l’Algérie, pour les mercenaires, à la solde des services de renseignement de la junte militaire algérienne.