La Première ministre française, Elisabeth Borne, accompagnée d’une quinzaine de ministres, est arrivée dimanche à Alger pour rehausser les liens économiques entre les deux pays.
Borne a déclaré que « Le temps de l’incompréhension est derrière nous », avant son voyage.
Elle a déposé une gerbe au Monument des Martyrs, haut lieu de la mémoire algérienne de la guerre d’indépendance (1954-1962) face à la France, ainsi qu’au cimetière Saint-Eugène à Alger, où reposent nombre de Français nés en Algérie.
Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu dimanche par téléphone avec son homologue Abdelmadjid Tebboune, plaidant de nouveau pour la concrétisation du « partenariat renouvelé et ambitieux ».
Rien n’est attendu, lors de cette visite de deux jours, sur la question, sensible, de la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie.
Le Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) doit se conclure par la signature « d’accords », qui ne seront pas forcément des contrats d’entreprises et porteront sur la formation, la transition énergétique, la coopération économique, la jeunesse et l’éducation, ainsi que les questions de défense et diplomatie.
Sur la question des visas, « les discussions n’ont pas encore abouti », selon les services du Premier ministre.