Les 47 derniers militaires français présents en Centrafrique ont quitté le pays, le jeudi 15 décembre, selon le ministère français de la Défense.
L’État-major des Armées a indiqué, dans un communiqué, que ces militaires faisant partie de la mission logistique pour les militaires de l’EUTM (mission de formation de l’Union européenne) et un contingent de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca), ont décollé de l’aéroport de Bangui, à bord d’un avion militaire à destination de Paris.
L’essentiel des 130 militaires qui composaient ce contingent avait quitté la République centrafricaine au cours des dernières semaines, indique l’Armée française, précisant que « cette mission […] n’avait plus de justification opérationnelle ».
Le départ de cette force française de la Centrafrique intervient approximativement quatre mois après le départ des militaires français du Mali, qui y étaient présents dans le cadre du dispositif Barkhane.
Les autorités centrafricaines ont fait appel aux mercenaires de la compagnie paramilitaire russe Wagner.
La République Centrafricaine est confrontée aux différents groupes terroristes ainsi qu’aux conflits intercommunautaire et ethnique.
« En 2023, 3,4 millions de personnes auront besoin d’assistance humanitaire et de protection, soit une augmentation de 10 % comparé à 2022. Parmi elles, 2 millions de personnes auront des besoins complexes et sévères menaçant leur bien-être physique et mental », a annoncé le Bureau de coordination de l’action humanitaire de l’ONU (OCHA) dans un rapport publié en novembre dernier.