Une semaine après les terribles inondations qui ont endeuillé la ville libyenne de Derna, les services de secours locaux et étrangers s’évertuaient toujours dimanche à rechercher les dépouilles d’autres personnes toujours portées disparues.
Dans cette localité de 100 000 âmes située sur la Méditerranée dans l’est du pays, la catastrophe a laissé un paysage triste, fait notamment d’arbres et de poteaux électriques déracinés, de voitures renversées, de camions fracassés et de ponts coupés en deux.
En outre, 4 éléments d’une équipe de secours grecque ont été tués et 15 autres blessés, parmi lesquels sept « dans un état critique », lors d’un « horrible accident » de la circulation, d’après le ministre de la Santé.
L’accident a eu lieu lorsque le véhicule de l’équipe grecque, qui se trouvait sur la route de Benghazi à Derna, à 300 kilomètres à l’est, est entré en collision avec un autre véhicule avec, à bord, une famille libyenne, dont trois des membres ont trouvé la mort et deux autres se sont gravement blessés, a poursuivi la même autorité. Du côté d’Athènes, l’état-major des forces armées grecques a confirmé l’accident mais s’est contenté de parler de « blessés légers ».
L’organisation des secours est rendue complexe par le chaos politique qui règne en Libye depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 : deux administrations rivales – l’une basée à Tripoli (ouest), reconnue par la communauté internationale, et l’autre dans l’Est – se disputent le pouvoir.