Deux membres du Hamas se sont unis à la famille de Nelson Mandela lors des hommages organisés à Pretoria pour commémorer le dixième anniversaire du décès du premier président sud-africain d’origine africaine.
L’Afrique du Sud, ardente défenseure de la cause palestinienne, critique régulièrement les frappes israéliennes sur la bande de Gaza en réaction aux attaques sanglantes du Hamas en Israël le 7 octobre.
Basem Naim, ancien ministre de la Santé du Hamas à Gaza, et Khaled Qaddoumi, délégué du mouvement islamiste en Iran, ont participé à ces hommages et ont également pris part à une conférence sur le conflit israélo-palestinien organisée à Johannesburg par Mandla Mandela, le petit-fils de Nelson Mandela.
Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a récemment soutenu une motion à l’Assemblée nationale demandant la fermeture de l’ambassade d’Israël et la suspension des relations diplomatiques en signe de protestation contre Israël.
Dans le même sillage, le président Cyril Ramaphosa a formellement sollicité la Cour pénale internationale pour enquêter sur ce qu’il qualifie de « crimes de guerre » commis par Israël à Gaza.
Le conflit entre Israël et le Hamas, qui entre dans sa soixantième journée, a été déclenché par une attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre en territoire israélien à partir de la bande de Gaza. Selon Israël, cette attaque a entraîné la mort de 1 200 personnes, principalement des civils, et l’enlèvement d’environ 240 individus emmenés dans Gaza, contrôlé par le Hamas depuis 2007.
Le Hamas, connu pour ses activités et ses connexions avec le Hezbollah Libanais, l’Iran et le Polisario, est considéré comme une organisation terroriste par plusieurs pays et organisations, notamment les États-Unis d’Amérique (USA), l’Union européenne, Israël ainsi que d’autres pays.