Le régime algérien, qui soutient le Front Polisario, a été contraint de déplacer des dirigeants de plusieurs groupes paramilitaires et organisations armées, notamment les milices iraniennes, syriennes, le Hezbollah libanais et des membres du Hamas, qui étaient implantés dans des bases secrètes situées dans la région de Tindouf et aux frontières avec la Libye.
Ces forces armées, sous le contrôle des services de renseignement et de sécurité dirigés par le général Saïd Chengriha et des conseillers du président Abdelmadjid Tebboune, encadraient ces organisations, contribuant ainsi à la prolongation du conflit dans la région.
Le départ de ces dirigeants et de leurs milices a coïncidé avec l’arrivée du président américain Donald Trump, dont l’administration a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Cette reconnaissance par les États-Unis a constitué un élément clé dans cette évolution géopolitique, selon les services occidentaux.
Ce tournant a marqué un changement majeur dans les relations internationales, plusieurs pays ayant annoncé leur soutien au Maroc et sa souveraineté sur le Sahara occidental.
La France, l’Espagne, ainsi que de nombreux pays arabes, africains, latino-américains et asiatiques ont rejoint cette dynamique de reconnaissance, mettant une pression sur le régime algérien qui soutient financièrement et militairement le Polisario à Tindouf, en Algérie.
La reconnaissance par ces pays de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental représente un rééquilibrage des puissances étrangères dans la région.
Fort de ce soutien renouvelé, le Maroc cherche désormais à obtenir une solution diplomatique qui mette fin à cette dispute territoriale de longue date. L’Algérie, quant à elle, se retrouve isolée sur la scène internationale, avec ses alliés habituels, comme l’Iran et le Hezbollah, perdant de l’influence face à la pression croissante.
La situation reste cependant fragile. Le déplacement des milices iraniennes, du Hezbollah et du Hamas ne signifie pas nécessairement la fin des tensions dans la région, mais marque plutôt une nouvelle phase dans la résolution du conflit, sous l’œil attentif des grandes puissances mondiales, d’après les experts européens et israéliens.
L’issue de ce conflit pourrait avoir des répercussions bien au-delà des frontières du Sahara occidental, redéfinissant ainsi les relations entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Occident.