Deux nouvelles attaques contre des véhicules ont été enregistrées ce mercredi au Mozambique, où des élections locales sont prévues pour le 15 octobre prochain.
Ces attaques ont visé des poids lourds dans la province de Manica, au centre du pays, et ont fait au total quatre blessés. Elles ont été revendiquées par des dissidents de la Renamo, l’ex-rébellion devenue principal parti de l’opposition au Mozambique.
Après plusieurs années de guerre civile, le gouvernement de Maputo et la Renamo ont signé en août dernier, un accord de paix censé mettre un terme aux conflits et ouvrir une nouvelle ère socio-politique pour le pays.
Mais une partie des combattants de la Renamo a rejeté les termes de cet accord et refuse de rendre les armes. Sous la houlette de son chef, Mariano Nhongo, cette faction s’insurge notamment contre le processus électoral en cours dans le pays.
Depuis le début de la campagne électorale, une dizaine de raids armés visant des véhicules ont été recensés sur des routes dans les provinces de Sofala, Manica et Nampula.
La police a confirmé ces incidents, assurant néanmoins qu’il s’agissait de simples tentatives de braquage. Mais le chef des dissidents de la Renamo menace que «si la campagne électorale continue, nous continuerons nos attaques», et «si le gouvernement suspend la campagne et reporte les élections, nous ne tirerons plus un seul coup de feu».