Le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenu samedi à Abuja, a exprimé la préoccupation des chefs d’État et de gouvernement de l’expansion du terrorisme dans la région, tout en exprimant leur détermination à poursuivre sans répit la lutte antiterroriste.
D’après le communiqué final sanctionnant cette 52e Conférence de la CEDEAO, les dirigeants de la communauté économique régionale demeurent préoccupés par la situation au Mali et par la « multiplication des attaques terroristes au nord et au centre du pays ».
Ils se félicitent toutefois des avancées considérables réalisées dans la mise sur pied et l’entrée en fonction de la Force du G5 Sahel, tout en appelant la communauté internationale à apporter son soutien financier à cette force antiterroriste régionale. Le même encouragement a été adressé à la Force multinationale mixte du Lac Tchad dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.
Pour mieux coordonner la lutte contre les groupes djihadistes dans la région, le sommet a appelé les Etats membres à s’engager plus activement dans le partage des renseignements et des informations entre les services de sécurité compétents.
Par ailleurs, le sommet n’a pas manqué de marquer sa « profonde indignation face aux traitements inhumains infligés aux migrants et réfugiés africains en Libye ». La CEDEAO s’est aussi engagée « à travailler avec les organisations internationales partenaires pour mettre rapidement fin à ces pratiques barbares », tout en soutenant les efforts internationaux destinés à poursuivre en justice les auteurs de ces crimes.