La fièvre hémorragique de Lassa est réapparue récemment en Afrique de l’Ouest, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires des pays de la région, dont certains viennent à peine de se rétablir du long et douloureux épisode d’Ebola.
Depuis le début de l’année, au moins 105 cas de fièvre Lassa ont été diagnostiqués au Nigeria et au Bénin voisin. Sur cette centaine de cas, 31 sont déjà morts. Les autorités nigérianes ont annoncé que l’épidémie de fièvre Lassa était active dans 15 des 36 Etats formant la fédération.
D’autres pays sont également touchés par cette épidémie. Il s’agit du Niger, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Les trois pays ont d’ailleurs annoncé la mise en place de mesures sanitaires en vue de prévenir la contagion.
Comme la fièvre Ebola, la fièvre hémorragique de Lassa se transmet par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec le sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade.
Si pour l’heure, l’épidémie n’a pas atteint des proportions graves comme celle d’Ebola en 2014 et 2015, l’apparition de ces cas depuis début janvier n’en est pas moins inquiétante. L’OMS a d’ailleurs émis des recommandations aux pays concernés, appelant à la plus grande vigilance et au diagnostique précoce de tout nouvel cas d’infection.