Le gouvernement nigérian a confirmé dimanche l’enlèvement par Boko Haram des 110 écolières de Dapchi, une annonce qui met un terme à six jours de confusion et de silence embarrassé des autorités suite à l’attaque d’une école dans le Nord-Est du Nigeria, par le groupe islamiste armé.
Des hommes armés appartenant à Boko Haram avaient lancé la semaine passée une attaque contre une école de l’Etat de Yobe. Cette opération s’était soldée par l’enlèvement de 110 écolières et une grande confusion des autorités sur le nombre des filles enlevées.
Six jours après ce kidnapping de masse, le gouvernement nigérian a mis fin aux rumeurs, en annonçant effectivement l’enlèvement de 110 écolières par la secte islamiste Boko Haram qui sévit dans le Nord-Est du Niger et les pays de la région du lac Tchad.
Cette nouvelle attaque n’est pas sans rappeler celle de Chibok davril 2014. A l’époque, 276 filles d’un internat avaient été kidnappées par Boko Haram. Un mouvement international réclamant leur libération s’était constitué. Mais en dépit d’intenses efforts pour les libérer, des dizaines des filles de Chibok restent toujours prisonnières du groupe islamiste.
Les observateurs craignent que le kidnapping des filles de Dapchi ne suive le même cheminement que celui de l’affaire de Chibok, ceci d’autant plus que les autorités nigérianes n’ont fait état d’aucune piste sérieuse pour les retrouver.