Plus de trois millions d’électeurs Sierra Leonais sont appelés aux urnes mercredi pour des élections communales, législatives et présidentielle en vue d’élire leur nouveau président parmi une pléthore de seize candidats qui ont rivalisé de promesses à caractère économique pour succéder au président sortant Ernest Bai Koroma.
Tous les candidats en lice ont axé leurs campagnes sur les principaux défis auxquels le pays est confrontés, notamment le chômage, l’éducation ainsi que les infrastructures défaillantes. Après plusieurs années difficiles passées à panser les plaies de la guerre civile, puis de l’épidémie Ebola, les Sierra Leonais rêvent d’un avenir meilleur.
Afin de convaincre les électeurs, les seize candidats ont beaucoup misé sur les affiches dans les rues et les slogans marquants. Une guerre électorale acharnée qui fait craindre d’éventuelles fraudes électorales, voire des violences entre partisans des divers candidats.
Cet argument a été avancé par le gouvernement pour interdire la circulation des véhicules privés tout au long de la journée du vote. Mais l’opposition y voit plutôt une tentative des autorités de réduire la participation des électeurs qui lui sont acquis.
Afin d’éviter d’éventuels débordements et d’assurer toutes les chances de réussite à ces élections, des observateurs indépendants ont été dépêchés par l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et par le Commonwealth.