Sept soldats maliens et un civil ont été tués mercredi dans le centre du Mali, lorsque deux véhicules ont sauté sur des bombes, alors que l’opération française Barkhane a largué jeudi 120 parachutistes dans la région de Ménaka, dans l’est du pays, près de la frontière avec le Niger où des groupes djihadistes ont été signalés.
Le ministère malien de la Défense a qualifié, jeudi, la mort des 7 soldats et du chauffeur civil d’une mission d’escorte d’ « attaque terroriste lâche ». Les explosions se sont produites mercredi après-midi entre Tombouctou (nord) et Mopti (centre).
Plus à l’Est, 120 parachutistes de Barkhane ont été largués dans la région de Ménaka, où des djihadistes ont tué mardi plus d’une vingtaine de villageois.
Les parachutistes permettront de compléter le dispositif en place dans la région, « où se trouvent déjà des forces maliennes et une compagnie de Barkhane », a souligné le porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrik Steiger.
D’un autre côté, une unité d’infanterie se rend sur les lieux pour donner main forte à un détachement de l’armée malienne, soutenu par des éléments armés du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), l’ex-rébellion touarègue qui contrôle la région.
Mercredi à New-York, le président malien Ibrahima Boubacar Kéita avait plaidé à la tribune de l’ONU, où se tient l’Assemblée générale annuelle, pour un soutien financier rapide à la force du G5 Sahel afin de lui permettre de mener durablement et efficacement la lutte antiterroriste dans la région.