Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a réaffirmé l’importance de l’accord inter-libyen de Skhirat, signé en décembre 2015 au Maroc sous l’égide des Nations unies, et dont la mise en œuvre devrait ouvrir la voie à un règlement de la crise qui perdure depuis sept ans en Libye.
Prenant part, mercredi sur l’île de Crète (sud de la Grèce), au 6è sommet tripartite (Egypte, Grèce et Chypre), le chef d’Etat égyptien s’est exprimé sur l’accord de Skhirat et le plan de règlement mené par l’ONU pour mettre un terme au chaos politique et à l’insécurité généralisée en Libye.
Pour Abdel Fattah Al-Sissi, il s’agit de ne pas laisser la Libye devenir un terrain pour les interventions étrangères ou un incubateur des organisations terroristes, affirmant que la situation exige la mise en œuvre de l’accord de Skhirat et des autres éléments de l’initiative onusienne pour un règlement politique en Libye.
Le gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et dont le conseil présidentiel est dirigé par Fayez Al Sarraj, a été mis en place sur la base de l’accord de Skhirat, lequel a également prévu des mesures de confiance entre les différents protagonistes de la crise en Libye.
Au cours de ce sommet tripartite, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a évoqué avec Al-Sissi et le président chypriote, Nicos Anastasiades, les questions se rapportant notamment à la sécurité en Méditerranée, la lutte contre le terrorisme, ainsi que la coopération économique et l’énergie.