Avant la date buttoir qui s’achève mercredi à minuit, six autres candidats ont déposé leurs dossiers pour la présidentielle du 22 juin au Conseil constitutionnel, selon les médias locaux.
Les candidats ayant déjà déposé leurs candidatures sont l’ancien chef d’état-major, ex-ministre de la Défense, général des armées à la retraite Mohamed Ould Cheikh Ahmed ould Ghazouani, candidat du pouvoir, soutenu par l’Union pour la République (UPR, majoritaire) et présenté comme le dauphin du président sortant Mohamed Ould Abdelaziz qui ne sera pas candidat à sa succession, conformément à la promesse qu’il avait faite auparavant, et dont le mandat s’achève officiellement au mois d’août prochain.
Le deuxième candidat est indépendant, c’est l’ancien chef du gouvernement de transition (2005-2007) Sidi Mohamed Ould Boubacar, soutenu par des chefs de tribus et trois formations politiques, à savoir le Rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD/Tawassoul), Hatem, et Al Mostaqbal. Il occupa à deux reprises le poste de Premier Ministre, sous la présidence de Maaouya ould Sidi Ahmed Tayaa (1992/1995) et durant la transition du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (2005/2007).
Il y a le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid, également parlementaire, s’est déclaré partant pour cette échéance électorale sous les couleurs de la coalition du mouvement abolitionniste, IRA, avec le parti des nationalistes arabes, Sawab, après une première participation en 2014.
Vendredi, le secrétariat général du Conseil constitutionnel a annoncé avoir également reçu le dossier de candidature à la magistrature suprême de juin, du président de l’Union des forces de progrès (UFP), Mohamed Sidi Maouloud, soutenu par la Coalition des forces démocratiques du changement (CFCD). Celle-ci, regroupe l’Union des forces de progrès (UFP), le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), et l’Union nationale pour l’Alternance démocratique (UNAD).
Lundi, Mohamed Lemine El Mourtaji Al Wafi a déposé son dossier de candidature selon le secrétariat général du Conseil constitutionnel. Il a été suivi par un autre candidat investi par l’alliance « vivre ensemble », l’ancien journaliste Kane Hamidou Baba devant lui aussi s’ajouter aux candidats en lice pour cette échéance électorale, a rapporté mardi l’agence d’information mauritanienne, AMI.
D’autres candidats devront recueillir la signature de cent (100) conseillers municipaux, dont cinq (5) maires pour pouvoir se présenter à la présidentielle, comme le stipule la loi, alors que la grande majorité des conseillers municipaux font partie des soutiens des principaux prétendants, d’après des médias.