Le Conseil de l’entente qui regroupe la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin et le Togo, se réunit du lundi à mercredi à Ouagadougou, dans le but d’adopter une stratégie afin de prévenir et de combattre l’extrémisme violent.
Selon les experts, les terroristes utilisent des techniques pour semer l’embrouille entre l’Etat et les citoyens, mais aussi entre les communautés, les religions, avec des conséquences parfois désastreuses pour le vivre-ensemble et le développement socioéconomique.
Lors de cette réunion, les participants examineront les défis de la pacification, de la sécurisation et du développement des zones périphériques au sein des Etats et des espaces transfrontaliers, en mettant l’accent sur la prévention.
« Il s’agit donc de créer un espace de dialogue inclusif entre les acteurs dans les Etats membres », a relevé le ministre burkinabè de l’Intégration africaine, Paul Tiendrebéogo.
Selon le Secrétaire exécutif du Conseil de l’entente, Patrice Kouamé, les espaces frontaliers apparaissent aujourd’hui comme le maillon faible de l’action publique, appelant à lancer des réflexions approfondies, à trouver les causes du mal et à proposer des solutions aux gouvernements.
Il s’agit, notamment de la mise en place d’un mécanisme-entente de prévention, de médiation et de gestion des conflits en relation avec la CEDEAO, ainsi que du renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité, a-t-il ajouté.
« Nous avons choisi Ouagadougou pour marquer notre solidarité avec le peuple burkinabè face à cette agression permanente, dont il est victime au quotidien », a, en outre, affirmé le secrétaire exécutif du Conseil.