La Banque mondiale a annoncé dans un communiqué avoir approuvé un financement de 15 millions de dollars destiné à appuyer le projet d’extension du système de protection sociale djiboutien et à améliorer l’accès des communautés pauvres aux services de base dans ce pays.
Cette enveloppe se décompose en un crédit de 10 millions de dollars de l’IDA, l’organe du Groupe de la Banque mondiale pour les pays pauvres, et un don de 5 millions USD.
A travers cette initiative, la Banque compte apporter « un soutien significatif au plan stratégiquement ambitieux porté par les autorités djiboutiennes en vue d’instaurer un système de protection sociale qui intègre diverses formes d’assistance, notamment l’extension d’un programme de transferts monétaires pour lutter contre la pauvreté, et la promotion de la santé et de la nutrition infantile au niveau communautaire », selon le communiqué.
Ce plan national prévoit en effet de renforcer les capacités des institutions publiques et les investissements communautaires dans les services de base essentiels pour améliorer le capital humain.
Son volet de transferts monétaires ambitionne par ailleurs d’étendre le Programme national de solidarité famille (PNSF) avec une couverture de 5.000 ménages supplémentaires parmi les populations les plus pauvres et vulnérables du pays qui auront accès, dans le cadre de ce projet, à une source de revenus essentielle.
Pour rappel, la Banque mondiale a déjà accordé le 5 mai dernier à Djibouti un financement de 6 millions USD pour soutenir l’accès des réfugiés et des communautés d’accueil aux services de santé. Le portefeuille de la Banque mondiale à Djibouti comprend 12 projets financés par l’IDA, soit un montant global de 171 millions USD.
Axé sur les filets de protection sociale, l’énergie, le développement des communautés rurales, la réduction de la pauvreté urbaine, la santé, l’éducation, la modernisation de l’administration publique, la gouvernance et le développement du secteur privé, il met l’accent en particulier sur les femmes et les jeunes.
Par ailleurs, la visite de la délégation de la China development Bank dans les locaux de l’ancienne zone franche, s’inscrit dans le cadre du financement de la première phase de 240 hectares de la zone franche internationale de Djibouti de son acronyme en anglais (DIFTZ), inaugurée par le Président de la République, en juillet 2018.
Cette première phase comprend une zone de 240 hectares, et s’étendra d’ici 10 ans à 4 800 hectares pour un coût total de construction de 3,5 milliards de dollars.