L’Institut national de recherche en sciences de la santé a libéré des moustiques mâles génétiquement modifiés dans la ville de Bana, dans le Sud-ouest du pays, indiquant qu’il s’agit d’une première du genre en Afrique.
Cette action, fait partie d’un projet de lutte contre le paludisme, financé par l’initiative Target Malaria, un consortium de recherche dirigé par l’Imperial College de Londres.
Selon l’Institut, ce lâcher à petite échelle est conforme aux exigences éthiques et réglementaires et a rencontré, non seulement l’assentiment des populations des zones concernées, mais l’approbation de l’Agence nationale de biosécurité du Burkina Faso.
La publication estime que « la modification du génome d’une espèce vivante peut entraîner un changement de comportement de cette espèce », ajoutant que le gouvernement analyse les tenants et aboutissants de ces recherches qui, si elles sont concluantes, seront une avancée significative dans la lutte contre le paludisme.