Au moins vingt villageois ont été massacrés lors d’une attaque dans le village malien d’Ogossagou, au centre du pays, selon des sources médicales.
L’assaut a été mené dans la nuit de jeudi à vendredi par une trentaine d’hommes armés, quelques heures après le retrait de l’armée malienne de la localité.
Les affrontements se sont multipliés entre les Peuls, majoritairement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs « groupes d’autodéfense », notamment en s’appuyant sur les chasseurs traditionnels « dozos ».
En mars 2019, un carnage attribué à des chasseurs dogons avait fait plus de 160 Peuls tués.
Par ailleurs, un soldat malien a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi dans une attaque contre le camp militaire des Fama (forces armée maliennes, NDLR), à Mondoro, au centre du Mali, selon de sources de sécurité.
Les attaques des militaires sont souvent attribuées Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda, avec laquelle Bamako a reconnu lundi être prêt à dialoguer.