Vingt-quatre personnes ont été tuées et douze blessés par des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), habillés en tenue militaire.
Ce carnage s’est déroulé à Ituri, dans le nord est de la République démocratique du Congo, le vendredi soir, où plus de 700 civils ont été tués depuis la fin 2017, a indiqué l’administrateur du territoire.
Vendredi, les autorités congolaises avaient célébré la signature d’un accord de paix avec un des groupes armés présents dans le sud de la province, la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI).
Entre 1999 et 2003, un conflit communautaire avait fait plusieurs dizaines de milliers de victimes jusqu’à l’intervention d’une force européenne.
Le conflit opposait deux communautés, les Lendu, majoritairement agriculteurs, et les Hema, éleveurs et commerçants, dans cette province aurifère et pourvue de pétrole. Le groupe armé Codeco est une milice pro-lendu.
Un des enjeux majeurs de ce conflit est « le contrôle des terres par les Lendu », selon un rapport conjoint de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) et du bureau des droits de l’homme, publié en janvier.