Hissène Habré, 78 ans, ex-président du Tchad entre 1982 et 1990, a été condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie dans un établissement pénitentiaire du Cap Manuel, à Dakar, après avoir été déclaré coupable de crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvement.
Une commission d’enquête tchadienne a chiffré à 40.000 morts le nombre des victimes de la répression sous le régime Habré.
Habré a été autorisé par le Sénégal a quitté la prison pour deux mois dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Il sera en résidence surveillée et n’aura ni le droit de quitter le pays, ni de circuler librement dans la capitale.
La prison du Cap Manuel a été choisie par les autorités sénégalaises, dans le cadre de la stratégie de riposte à la pandémie de Covid-19, pour « recevoir toutes les personnes nouvellement placées sous mandat de dépôt » et que celles-ci y seront détenues à l’isolement pendant la durée de leur quarantaine, mesure de précaution pour éviter d’éventuelles contaminations en milieu carcéral.