L’opération « Otapuanu » avait suscité une lueur d’espoir au sein des populations de la région de l’Est. Pour preuve, juste après cette force militaire, une accalmie relative régnait et présageait de lendemains meilleurs, citant l’agence de presse de Burkina Faso.
Cependant, cet espoir semble s’estomper, peu à peu, avec la recrudescence des exactions des groupes armés ces temps-ci.
Enlèvements d’élèves, assassinats ciblés, viols, pillage des récoltes et du bétail, villages vivant sous blocus…, de l’avis des décideurs locaux, seule une nouvelle opération antiterroriste pourrait libérer la région de l’Est qui s’enfonce chaque jour dans une horreur indescriptible.
Selon le président du Conseil régional de l’Est, Paripouguini Lompo, certaines localités sont devenues de véritables no man’s land.
Selon les responsables locaux, cette région est devenue le fief des groupes terroristes ‘’islamistes’’ et des groupes criminels organisés.
L’autorité communale affirme que dans ces villages, les populations sont constamment harcelées.
«Toute personne qui se déplace de Tanwalbougou à Fada est inscrite, d’office, sur la liste noire des terroristes sous prétexte qu’elle serait allée renseigner les Forces de défense et de sécurité (FDS). Sur les 34 villages de la commune de Fada, moins de 15 ont leurs conseillers qui sont sur place», raconte-t-il.
De même que la porosité des frontières avec les pays voisins facilitent le déplacement des différents groupes terroristes et criminels.