L’Afrique du Sud avait prévu de présenter, au nom de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) lundi devant la quatrième commission de l’ONU, une déclaration contestant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, avant d’être sèchement désavouée même par des pays membres de la SADC.
Dès que le projet de déclaration a été diffusé, cinq États membres de cette même SADC – la République démocratique du Congo, les Comores, le Malawi, l’Eswatini et la Zambie – ont exprimé leur opposition à une section du texte qui liait la «décolonisation» au Sahara.
Ces pays ont dénoncé la manière unilatérale dont la déclaration a été rédigée par l’Afrique du Sud, membre de la SADC connu pour sa position hostile au Maroc et son soutien aux thèses séparatistes soutenues par l’Algérie et son front fantoche Polisario.
Les membres de la SADC n’ayant pas réussi à parvenir à un consensus, la communauté a retiré sa déclaration de l’ordre du jour et elle-même de la liste des orateurs.
L’Afrique du Sud a longtemps utilisé la SADC pour faire pression sur le Maroc et empêcher le Royaume de faire des percées diplomatiques en Afrique australe.
Pretoria a cherché par tous les moyens à encourager cette communauté économique régionale à soutenir les thèses séparatistes et à défendre les intérêts du Polisario et de sa pseudo-république autoproclamée.
Avec cet échec des manœuvres de Pretoria pour nuire, le Maroc remporte une autre victoire, fruit de sa politique africaine à long terme et bien pensée, comme en témoigne le nombre croissant de pays africains qui ont ouvert des représentations diplomatiques dans les provinces du sud du Maroc, y compris des membres de la SADC, les Comores, le Malawi, l’Eswatini et la Zambie.