Après ses récentes difficultés au Niger, où le géant nucléaire français a perdu son monopole historique, il semblerait que la société présidée par Anne Lauvergeon, ancienne « Sherpa » du Président François Mitterrand, aie réussi à rebondir de manière assez surprenante au Maroc ,puisque la société a signé mercredi 24 octobre un mémorandum
d’entente avec l’Office Chérifien des Phosphates pour exploiter conjointement le formidable potentiel du phosphate marocain en Uranium, estimé à 6millions de tonnes par l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA).
En cette époque de tension sur les prix de l’Uranium (Le cours a été multiplié par 11 en 5 ans), l’accord avec l’OCP semble inespéré, si ce n’est qu’il s’agit en fait d’une opération qui bénéficie également très largement au vieux renard en charge des destinées de l’office public marocain, El Mustapha Terrab.
Ancien membre du cabinet du roi Hassan, auprès d’André Azoulay, et profitant de la visite de Nicolas Sarkozy auprès du Roi du Maroc Mohammed VI, Terrab a inscrit ce partenariat avec Areva dans un cadre , plus ambitieux, de partenariat avec la France sur le nucléaire civil.
Or Terrab a besoin, autant que la France, de ce partenariat, car la demande mondiale de phosphate est en train de flamber, tirée par une croissance très importante de l’agriculture mondiale, elle-même sous pression par l’explosion des biocarburants.
Cette conjoncture favorable ne pouvait qu’être très favorable au Maroc, premier exportateur mondial de phosphate dans le monde, si ce n’est qu’un concurrent inattendu pointe le bout de son nez avec …l’Arabie Saoudite, qui a décidé, après 30 ans de sommeil « phosphatier », de se lancer enfin dans l’exploitation d’un méga gisement situé au nord du pays, qui pourrait représenter, dès 2011, 8% de la production mondiale.
C’est donc fort de ces données que Terrab convainc Areva de s’allier avec lui pour exploiter le potentiel en Uranium du phosphate marocain.
Le Timing est parfait, car Areva est obligée de sécuriser son approvisionnement en Uranium après la déconvenue du Niger, et le Maroc représente un allié historique pour la France.
Il ne manquera plus aux deux dirigeants que la visite de Nicolas Sarkozy pour sceller ce partenariat, qui vient contribuer à faire oublier l’échec cuisant de la vente de rafales à Rabat.
En cette époque de tension sur les prix de l’Uranium (Le cours a été multiplié par 11 en 5 ans), l’accord avec l’OCP semble inespéré, si ce n’est qu’il s’agit en fait d’une opération qui bénéficie également très largement au vieux renard en charge des destinées de l’office public marocain, El Mustapha Terrab.
Ancien membre du cabinet du roi Hassan, auprès d’André Azoulay, et profitant de la visite de Nicolas Sarkozy auprès du Roi du Maroc Mohammed VI, Terrab a inscrit ce partenariat avec Areva dans un cadre , plus ambitieux, de partenariat avec la France sur le nucléaire civil.
Or Terrab a besoin, autant que la France, de ce partenariat, car la demande mondiale de phosphate est en train de flamber, tirée par une croissance très importante de l’agriculture mondiale, elle-même sous pression par l’explosion des biocarburants.
Cette conjoncture favorable ne pouvait qu’être très favorable au Maroc, premier exportateur mondial de phosphate dans le monde, si ce n’est qu’un concurrent inattendu pointe le bout de son nez avec …l’Arabie Saoudite, qui a décidé, après 30 ans de sommeil « phosphatier », de se lancer enfin dans l’exploitation d’un méga gisement situé au nord du pays, qui pourrait représenter, dès 2011, 8% de la production mondiale.
C’est donc fort de ces données que Terrab convainc Areva de s’allier avec lui pour exploiter le potentiel en Uranium du phosphate marocain.
Le Timing est parfait, car Areva est obligée de sécuriser son approvisionnement en Uranium après la déconvenue du Niger, et le Maroc représente un allié historique pour la France.
Il ne manquera plus aux deux dirigeants que la visite de Nicolas Sarkozy pour sceller ce partenariat, qui vient contribuer à faire oublier l’échec cuisant de la vente de rafales à Rabat.