Sahel : la France pleure ses enfants tués au Mali

Deux soldats français, du 2ème régiment de hussards de Haguenau, le sergent Yvonne Huynh, jeune mère de 33 ans et le brigadier Loïc Risser, 24 ans, sont morts pour la France et la noble cause, dans l’accomplissement de leur devoir contre le terrorisme jihadiste, au Mali. 

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque, dans un communiqué publié sur sa plate-forme de propagande Al-Zallaqa.

Le Président de la République partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes. Il a par ailleurs tenu à rappeler « la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme ». 

Pour sa part, la ministre des Armées, Florence Parly, a rendu hommage aux soldats tués : « La motivation, la pugnacité et l’abnégation des militaires français demeurent intactes face aux groupes terroristes, filières de Daech et d’Al-Qaïda, qui sèment terreur et chaos au Mali et au Sahel », a-t-elle partagé samedi dans un communiqué. 

Trois autres militaires français, le brigadier-chef Tanerii Mauri et les chasseurs de première classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian, qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso, ont été tués cinq jours auparavant dans un attentat revendiqué par le GSIM, un groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda.

Ces derniers décès ont porté à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Epervier, Serval puis Barkhane. 

La France déploie 5.100 militaires au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane.