La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU) a exhorté les pays africains à «se concentrer sur une éducation plus poussée des femmes au-delà de l’enseignement primaire et faire appliquer les lois afin d’éliminer les obstacles à l’éducation tels que les mariages précoces et les grossesses».
Dans un rapport sur «l’entrepreneuriat féminin : Education et financement pour un entrepreneuriat réussi en Afrique» publié cette semaine, la CEA-ONU, basée à Addis-Abeba, a proposé également une formation professionnelle spécifique au marché, une formation aux compétences générales et techniques et des opportunités de mentorat qui préparent les jeunes femmes à un entreprenariat axé sur les opportunités et de grande valeur.
Le rapport qui invite aussi les gouvernements à réglementer les produits financiers sensibles à la dimension genre, identifie « un besoin critique de proposer des produits d’assurance afin de protéger les entreprises appartenant à des femmes dans les zones rurales qui sont plus vulnérables aux crises climatiques et sanitaires ».
L’étude encourage les Etats à promulguer des dispositions juridiques interdisant aux créanciers et aux pratiques culturelles de discriminer les femmes dans l’accès au crédit, à la propriété ou à l’héritage.