La présence française au Sahel depuis 2014, par sa force militaire Barkhane, sécurise l’ensemble de la région et bat en brèche la prétention du régime algérien de sa capacité à assurer la sécurité dans cette région rendue hautement instable par les groupes terroristes.
Barkhane garantit également la stabilité et la sécurité du Sud de l’Algérie, puisque depuis l’attaque des champs gaziers et la prise d’otages en 2013 à In Amenas, localité située dans le sud algérien, aucun incident n’a été déclaré ou signalé du côté des frontières algériennes.
Cette aventure ‘’terroriste’’ a été menée du 16 au 19 janvier 2013 par le groupe armée islamiste Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI). Des centaines de personnes travaillant sur le site gazier ont été prises en otage. Mais les soupçons sur l’implication des services de renseignement algériens (DRS) ont surgi immédiatement, tout simplement parce que la majorité des incidents terroristes depuis 2002 était le fait d’une collusion entre le DRS et les groupes armés. Le DRS avait créé ses propres terroristes et les avait utilisés pour conduire ses propres opérations, notamment pour déstabiliser les compagnies petro- gazières étrangères installées sur le sol algérien.
Mais l’arrivée de la force armée française, avec ses effectifs de 5100 militaires, dans sa lutte continue contre les groupes armés djihadistes dans toute la région du Sahel, a permis de verrouiller les frontières poreuses. Son poste de commandement est basé à N’Djamena, au Tchad. D’autres bases satellitaires sont installées au Niger, au Mali et au Burkina Faso.
Pour neutraliser les terroristes de l’AQMI, de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), d’Ansarul Islam, du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), les opérations de Barkhane se déroulent particulièrement dans la « zone des trois frontières », aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
La stratégie sahélienne de la France vise à ce que les États partenaires du groupe G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) acquièrent la capacité d’assurer leur sécurité de façon autonome. Elle repose sur une approche globale (politique, sécuritaire et de développement) dont le volet militaire est porté par l’opération Barkhane.
Dernièrement, le président français Emmanuel Macron a promis une « action renforcée » pour lutter contre Al-Qaïda au Sahel et a annoncé qu’il ne comptait pas, pour l’instant, réduire les effectifs de l’opération Barkhane.
Macron a appelé à « décapiter » les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda qui constituent toujours une menace au Sahel et précisé que la France ne comptait pas réduire « dans l’immédiat » les effectifs de son opération anti-jihadiste Barkhane.
La région du Sahel est confrontée aux défis sécuritaires face aux groupes jihadistes. Les cinq pays de la bande sahélo-saharienne, conscients du danger que représentent les terroristes, apportent leur soutien à la présence militaire française qui coexiste avec plusieurs forces étrangères et de la mission de l’ONU. Ainsi, l’armée française contribue à la défense et à la stabilité de la région.