Elon Musk vient d’étendre un peu plus son empire spatial. Ce dimanche, il a annoncé que sa constellation de satellites Starlink a obtenu l’autorisation d’opérer en Somalie, un pays où l’accès à Internet reste encore un luxe pour beaucoup.
« Starlink est en Somalie », a simplement publié le milliardaire sur sa plateforme X, sans entrer dans les détails. Cette arrivée est pourtant loin d’être anodine. Selon les données de la Banque mondiale, seuls 30 % des quelque 18 millions d’habitants disposent d’un accès à internet, souvent instable en raison de l’état des infrastructures.
Le média public somalien Sonna a confirmé l’octroi de la licence, qualifiant ce moment d’ »historique pour les télécommunications et la technologie dans le pays ». L’accord aurait été conclu après deux années de discussions.
Starlink, le service Internet par satellite développé par SpaceX, mise sur un réseau de plus de 6 750 satellites en orbite basse autour de la Terre. À la différence des satellites traditionnels positionnés en orbite géostationnaire à plus de 35 000 kilomètres de la surface terrestre, ceux de Starlink circulent à plus faible altitude, ce qui permet une latence plus faible et donc une connexion plus rapide.