Polisario : La grande mise en scène démographique pour tromper l’ONU

Dakhla, avril 2025, à chaque passage des représentants de la MINURSO dans les camps de Tindouf, le même scénario se répète, presque théâtral.

Des « milliers » de prétendus Sahraouis surgissent comme par magie, brandissant des slogans politiques et des bannières du Polisario. Cette foule, censée représenter la voix de la population sahraouie, impressionne les observateurs étrangers. Mais derrière cette mise en scène soigneusement orchestrée par le régime militaire algérien, se cache une réalité bien différente et beaucoup moins reluisante.

En vérité, la population permanente des camps de Tindouf ne dépasserait pas les 18 000 personnes, selon plusieurs sources régionales et témoins indépendants.

Une large partie de ces habitants ne sont même pas d’origine sahraouie, mais plutôt des migrants subsahariens installés dans ces camps, souvent utilisés comme « figurants politiques » par le Front Polisario. Leur présence est activée et médiatisée uniquement lors des visites onusiennes, dans un but simple : manipuler les chiffres et gonfler artificiellement l’importance démographique du mouvement.

Le but ? Faire croire à la communauté internationale que le Polisario représente une vaste population opprimée, alors qu’en réalité, la majorité des véritables Sahraouis ont fait un autre choix : celui de la stabilité et du développement, au Maroc, dans les provinces du Sud, ou à l’étranger – en Espagne, aux Canaries, en France. Ce sont elles, ces familles intégrées, actives et libres, qui incarnent aujourd’hui l’avenir du Sahara, loin des discours figés et de la victimisation entretenue par le Polisario.

Ce jeu dangereux de falsification démographique pose un sérieux problème de légitimité. Comment une organisation peut-elle prétendre représenter une population dont elle n’a ni la majorité, ni le soutien effectif ? Comment les Nations Unies peuvent-elles baser une quelconque médiation sur des données aussi clairement manipulées ?

Le Maroc, de son côté, poursuit une dynamique claire de développement dans les provinces sahariennes, avec des projets économiques d’envergure, une participation politique croissante des Sahraouis, et une reconnaissance diplomatique accrue sur la scène internationale. Pendant ce temps, le Polisario s’accroche à un discours dépassé, nourri par des stratégies de communication douteuses et un enfermement idéologique sans issue.

D’après les analystes, Il est temps que la communauté internationale ouvre les yeux sur cette manipulation. Le Sahara ne peut pas être l’otage d’une illusion entretenue par une minorité coupée de la réalité. Une solution juste et durable passe d’abord par la reconnaissance de ceux qui vivent réellement sur la terre saharienne et non par ceux qui se contentent de la revendiquer depuis des tentes dressées pour l’occasion.

« Il s’agit d’une opération de façade », affirme un expert en géopolitique saharienne sous couvert d’anonymat. « Le Polisario mobilise des populations extérieures à l’identité sahraouie historique pour gonfler artificiellement les chiffres, créant ainsi une illusion de masse critique auprès de la communauté internationale. »

La MINURSO, souvent critiquée pour son rôle passif, se trouve ainsi au cœur d’un échiquier diplomatique complexe, où les apparences peuvent fausser les perceptions. Alors que les enjeux humanitaires et politiques persistent, la nécessité d’un audit transparent et indépendant sur la situation démographique réelle dans les camps de Tindouf pourrait s’imposer comme une étape essentielle vers la clarification du dossier saharien.