Dans son discours royal à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le Souverain marocain a suivi personnellement et de près l’avancement des discussions avec les espagnols.
Après la récente crise, les deux pays travaillent ainsi « en toute sérénité, clarté et responsabilité », dans l’objectif d’une « refonte des bases et des paramètres » qui régissent les relations maroco-espagnoles, lesquelles seront renforcées par « la compréhension partagée des intérêts respectifs des deux pays voisins » et le respect des engagements.
Le Roi a exprimé la volonté d’ouvrir, avec le président du gouvernement espagnol, « une étape nouvelle et sans précédent ». Ce volontarisme montre que les deux pays travaillent plutôt sur « un nouveau départ » des relations maroco-espagnoles.
Le Roi a également souligné les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France, étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui l’unissent au Président Emmanuel Macron.
Le Maroc est clairement visé, en raison des atouts qui font sa singularité même : sa paix et sa stabilité, sa profondeur historique, son unité indissoluble autour de ses institutions, le respect et la crédibilité dont il jouit à l’échelle internationale, le large spectre de ses partenaires, son niveau de développement…
Les ennemis du Maroc sont à la manœuvre, « partant de positions dépassées et toutes faites », cherchant à empêcher le pays de rester « libre, fort et influent ».
Le Maroc n’est pas prêt à accepter le chantage et le jeu conjoncturel et volatile de relations guidées uniquement par la convoitise et les intérêts mercantiles et au plus-disant !
Le Maroc n’a jamais été dans les thèses complotistes (ou théories du complot) qui font malheureusement la prédilection de certains milieux.
Le Maroc tient à l’indépendance de ses décisions souveraines, et à son rang d’acteur régional de poids. Il exige en conséquence des relations équilibrées avec ses partenaires ; mais n’accepte pas l’ingérence et « les doubles jeux ».