Les premiers exercices de la composante police du G5 Sahel ont débuté lundi à Niamey, au Niger, dans le cadre de la lutte contre les menaces terroristes et l’insécurité dans l’espace sahélo-saharien, a-t-on indiqué auprès de ce Groupe.
Plusieurs acteurs de la composante Police du G5 Sahel, comprenant des militaires, des gendarmes, des policiers et des magistrats des cinq pays membres de l’organisation sous-régionale, ont entamé lundi et ce jusqu’au 29 septembre, leurs premiers exercices dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, souligne un communiqué du G5 Sahel, relayé par des médias locaux.
La Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S), composée des armées du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie, avait été créée en 2017 à l’initiative des dirigeants de ces cinq pays, en réponse aux menaces terroristes et à l’insécurité grandissante dans l’espace sahélo-saharien.
La composante Police de la FC-G5S, formée de gendarmes déployés avec les militaires de la force conjointe et d’unités nationales d’investigations spécialisées, a été créée en complément des opérations de ladite force, en vue d’assurer la traduction en justice des personnes appréhendées.
Selon la même source, « ces exercices seront axés sur la coordination d’une action de judiciarisation du théâtre d’opération de la Force conjointe ». L’objectif est « d’examiner le procédé de fonctionnement de la chaîne de judiciarisation de la composante Police de la Force conjointe du G5 Sahel pour chaque pays », précise-t-on.
Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coopération et de suivi de politiques de développement et de sécurité qui avait été créé lors d’un sommet organisé les 15 et 17 février 2017 par cinq États du Sahel: Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.
Il est doté d’un Secrétariat permanent et d’une Force conjointe chargée de lutter contre le terrorisme.