En Algérie, les chefs de la junte militaire vivent un véritable cauchemar en prévision de la publication du livre « Le printemps du terrorisme en Algérie » de l’écrivain Rami Aomar, qui dévoile non seulement les dessous du terrorisme dans le pays durant la « décennie noire », mais surtout la fabrication du terrorisme par les généraux algériens et le rôle du général Chengriha dans la liquidation de l’ancien chef d’état-major, le général Ahmed Gaid Saleh.
Pour la première fois, des documents ultra sensibles révèlent l’énigmatique mort du général Gaid Saleh et comment le général Changriha s’est débarrassé sans scrupules de son prédécesseur.
Pour réussir son coup, Chengriha n’a pas hésité à faire appel à deux anciens hauts gradés très influents dans l’APN, et connus par tous les Algériens pour leur cruauté sans fin. Il s’agit du général Khaled Nezzar et de l’ombrageux général Toufik, l’ancien chef des services de renseignement militaires, tous deux réhabilités pour la circonstance.
Sur ce point, le général Changriha ne s’est pas trompé, car la réactivation des réseaux secrets des deux anciens généraux a été d’une précision chirurgicale contre l’ex- chef d’état major.
Outre les manigances de pouvoir, l’ouvrage « Le printemps du terrorisme en Algérie » lève aussi le voile sur les connexions complexes tissées par les hauts gradés algériens avec les réseaux du terrorisme au Mali et au Sahel.
Les relations étroites avec le chef djihadiste et cadre du polisario Adnane Abou Walid Al Sahraoui, et des dirigeants du Hezbollah qui reçoivent les instructions directement de l’Iran, sont particulièrement soulignées dans cet ouvrage qui va faire l’effet d’une bombe pour Chengriha.