Le président Félix Tshisekedi a autorisé l’armée ougandaise à traverser la frontière pour combattre des rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF) responsables de massacres dans l’est de la République démocratique du Congo RDC et d’attaques en Ouganda, a-t-on indiqué dimanche auprès de la présidence congolaise.
« Le président Tshisekedi a déjà levé l’option d’autoriser aux troupes ougandaises l’entrée sur le territoire congolais pour traquer les terroristes ADF, ensemble avec l’armée et les Casques bleus », a déclaré un conseiller de la présidence congolaise.
Après cette autorisation, des frappes aériennes et d’artillerie ont été menées mardi depuis l’Ouganda sur des positions du groupe rebelle Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo, a annoncé sur Twitter le porte-parole du gouvernement congolais.
« Comme annoncé, les actions ciblées et concertées avec l’armée ougandaise ont démarré aujourd’hui avec des frappes aériennes et des tirs d’artillerie à partir de l’Ouganda sur les positions des terroristes ADF en RDC », indique le tweet du porte-parole, le ministre de la Communication Patrick Muyaya.
« Ce matin, nous avons lancé des frappes aériennes et d’artillerie conjointes contre des camps ADF avec nos alliés congolais », a indiqué dans un autre tweet quasi simultané le porte-parole de l’armée ougandaise (UPDF, Uganda People’s Defence Force).
Les ADF étaient une coalition de groupes armés ougandais, dont le plus important était composé de musulmans opposés au régime du président Yoweri Museveni.