L’Etat du polisario est une illusion algérienne et le Maroc n’acceptera jamais un cheval de Troie algérien au sein du royaume.
Il en est ainsi des personnes cantonnées ou séquestrées depuis une quarantaine d’années dans les camps de Tindouf pour réclamer une autodétermination, mais où, en Algérie ou au Maroc?
Toutes les populations sahraouies, arabes et berbères forment un seul peuple au Maroc. Deux possibilités alors, laisser les sahraouis marocains rejoindre leur mère patrie ou le Maroc doit revendiquer le territoire englobant la région de Tindouf et d’autres zones frontalières.
Selon le droit international, pour la création d’un Etat, au moins trois éléments de base sont nécessaires: une population, un territoire, un gouvernement ou une autorité politique, « des sahraouis, Tindouf et le polisario ou la ‘’RASD’’ (république arabe sahraouie démocratique) ».
Le polisario, basé en Algérie, n’a le choix que de revendiquer sa Cité Etat de Tindouf. La réalité dépasse l’imagination quand on sait que ce même polisario possède une « représentation diplomatique officielle » à Alger, la capitale de l’Algérie.
Le polisario occupe cette partie du territoire algérien depuis plus de quarante ans. Des générations sahraouies sont nées dans ce territoire. Et les jeunes se trouvent dans cette Cité-Etat avec une double nationalité, algérienne et autre.
Tout récemment, dans une manœuvre aussi superficielle qu’inutile, le général Chengriha a tout fait pour que l’avion de Staffan de Mistura atterrisse à l’aéroport de Tindouf et non dans celui d’Alger, feignant d’oublier que le QG du groupe séparatiste du polisario à Tindouf se trouve en territoire algérien.
Staffan de Mistura, qui a entamé sa première visite mercredi à Rabat, s’est rendu dans les camps de Tindouf pour rencontrer le polisario qui a la main mise sur les ‘’sahraouis’’.
Le Maroc a toujours essayé de préserver et de prôner le bon voisinage avec les pays limitrophes.
Un plan d’autonomie pertinent, proposé par le Maroc pour mettre définitivement fin au conflit du Sahara marocain, bénéficie d’un « soutien sans précédent » de plusieurs pays à travers le monde.
A noter que l’administration américaine a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara en décembre 2019, et que cette position reste inchangée.
Depuis plusieurs années, la population sahraouie fait l’objet d’une répression sans précédent de la part des services sécuritaires algériens et des miliciens du polisario.
Le recrutement et l’enrôlement militaire des enfants dans les camps de Tindouf par le groupe armé du “polisario” est un “crime de guerre” que le droit international, y compris le droit international humanitaire, interdit et condamne.
Plusieurs dirigeants du polisario ont été liquidés ou emprisonnés, dont le dernier en date Sid Ahmed Batal, a été exécuté pour avoir essayé de se rapprocher du royaume.
De plus, les milices du polisario sont impliquées avec les groupes jihadistes liés à Al-Qaeda, à l’état islamique et au Hezbollah libanais.
Faut-il encore rêver d’un Etat du polisario ?