La politique de l’Algérie, marquée par un soutien indéfectible au Front Polisario, un groupe terroriste, soutenu par le régime militaire algérien, et son rapprochement avec des puissances controversées comme l’Iran et l’ex-régime de Bachar al-Assad, ont exacerbé la situation, qui va entrainer une implosion du pays.
Ces choix ont contribué à isoler davantage l’Algérie sur la scène internationale, tout en exacerbant les tensions internes, notamment à travers des arrestations arbitraires et la répression des mouvements populaires de plus en plus visible.
L’Algérie soutient depuis des décennies le Front Polisario et les organisations terroristes au Moyen orient avec plusieurs milliards de dollars, au détriment des algériens.
Ces soutiens sont interprétés par de nombreux observateurs internationaux comme une ingérence dans un conflit uniquement algéro-algérien.
Des rapports ont mis en lumière les connexions entre les milices du Polisario et des organisations terroristes, en raison des alliances idéologiques, politiques, jihadistes avec l’Iran, le Hamas, le hezbollah libanais et les Houthis.
Plus inquiétant encore, Le régime algérien a également tissé des liens solides avec l’Iran, une puissance régionale, accusée de soutenir des groupes extrémistes à travers le Moyen-Orient.
L’Algérie a également été l’un des rares pays à soutenir ouvertement le régime de Bachar al-Assad en Syrie, une position qui a renforcé son image de soutien aux régimes autoritaires tout en mettant en lumière ses choix géopolitiques risqués.
A l’intérieur du pays, la situation est tout aussi inquiétante. Le régime militaire algérien, dirigé par des généraux influents sous le commandement du général Saïd Chengriha, est sous pression face à une population de plus en plus mécontente de la gestion des affaires publiques, de l’économie et de la corruption endémique.
Des arrestations arbitraires, parfois violentes, sont devenues monnaie courante des civils et des militaires tel que le général Mohamed Kaidi, qui était pressenti pour le poste de chef d’état-major de l’ANP.
Ces événements soulignent l’incohérence et la fragilité du pouvoir, dont la répression semble de plus en plus indiscriminée et autoritaire.
Le « Hirak », mouvement populaire né en 2019 contre le pouvoir en place, continue de croître, notamment à travers les réseaux sociaux. Bien que les autorités aient tenté de contenir ce mouvement, il s’est renforcé au fil du temps, en particulier parmi les jeunes générations désillusionnées par un avenir incertain et un régime jugé autoritaire.
Les manifestations contre le gouvernement et pour un changement radical de politique ont gagné en ampleur, avec des appels à la fin du régime militaire et à un changement démocratique réel.
L’Algérie, à travers les réseaux sociaux, est devenue un terrain de revendication et de lutte pour des millions de citoyens.
Le soutien populaire au Hirak, en particulier chez les jeunes, représente un défi majeur pour un pouvoir militaire qui, tout en affichant un visage de stabilité, se retrouve de plus en plus fragilisé par une contestation qui ne cesse de grandir, notamment sur des plateformes comme Facebook, Twitter, Instagram et autres.