Vingt-sept personnes ont été tuées depuis vendredi dans quatre attaques distinctes attribuées à des jihadistes dans le nord-est du Nigeria, selon des sources sécuritaires.
Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), branche dissidente de Boko Haram qui a fait scission en 2016, a multiplié les attaques ces dernières semaines malgré les opérations militaires en cours dans la région.
Samedi soir, l’Iswap a tué 24 civils dans trois villages de l’État du Borno, ont déclaré un chef de milice antijihadiste et un habitant, affirmant que ces civils étaient visés pour avoir aidé les troupes face aux insurgés.
Les assaillants ont ciblé les villages de Sabongarin Kimba, Mandara-Girau et Ngama, aux abords de la forêt de Sambisa, l’un des principaux repaires des jihadistes.
Vendredi en fin de journée, l’Iswap a mené une autre attaque à Chibok, toujours dans l’Etat du Borno, où Boko Haram avait enlevé plus de 200 écolières en 2014.
Des combattants arrivés en pick-ups et à motos ont attaqué le village de Kautikeri dans le district de Chibok, ont indiqué deux résidents.
Selon la presse locale, 13 personnes ont perdu la vie, dimanche, dans une attaque terroriste perpétrée par l’ISWAP, dans le nord-est du Nigeria. Le groupe armé terroriste a attaqué le village de Sabon Gari dans l’État de Borno. En plus, un grand nombre de personnes ont été blessées ou enlevées.