La Namibie, l’un des pays les plus ensoleillés et les moins densément peuplés du monde, avec une superficie de 825 418 km2 et une population de 2 630 073 habitants, veut exploiter son vaste potentiel d’énergie solaire et éolienne pour produire de l’hydrogène vert et positionner le pays comme une plaque tournante des énergies renouvelables en Afrique.
La première centrale électrique à hydrogène vert en Namibie, prévue dans la région de Swakopmund (361 km de la capitale Windhoek), sera ainsi opérationnelle en 2024, a annoncé la société HDF Energy chargée de la réalisation du projet.
L’hydrogène est classé « vert » lorsqu’il est fabriqué à partir d’énergie renouvelable et est considéré comme essentiel pour aider à décarboner l’industrie, bien que la technologie reste immature et relativement coûteuse.
L’Union européenne (UE) prévoit également un accord avec la Namibie pour soutenir le secteur naissant de l’hydrogène vert du pays, alors que le bloc s’efforce de réduire sa dépendance aux énergies à combustion.
Une autre société, Hyphen Hydrogen Energy, est en pourparlers avec le gouvernement namibien pour obtenir un accord de mise en œuvre pour son projet d’hydrogène vert de près de 700 millions de dollars, qui produira quelque 350.000 tonnes d’hydrogène vert par an avant 2030 à destination des marchés mondiaux et régionaux.
Les principales ressources du pays proviennent de son sous-sol et de ses nombreuses mines d’uranium, de cuivre, d’argent, de diamants ainsi que du pétrole.