Une large coalition composée de partis politiques et de syndicats ont intenté une action en justice contre le gouvernement au sujet de la crise de l’électricité qui plonge le pays dans le noir.
Cette démarche vise à mettre un terme à l’augmentation des tarifs de près de 19 % par le régulateur national de l’énergie d’Afrique du Sud (Nersa) et à arrêter les délestages électriques imposés par la société d’électricité publique Eskom.
Les coupures de courant persistantes en électricité depuis 2007 ont touché tous les Sud-africains, en particulier les petites entreprises et les établissements de santé et d’enseignement.
La crise énergétique a affecté la croissance économique de l’Afrique du Sud et entraîné des pertes d’emplois, des fermetures d’entreprises et une augmentation de l’inflation.
Le ministre de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola, s’est dit préoccupé par l’impact négatif des pannes permanentes d’électricité sur les tribunaux du pays.
Par ailleurs, la fédération d’entreprises sud-africaine Business Unity South Africa (BUSA) a souligné que les coupures de courant imposées par la compagnie d’électricité publique Eskom durant les dernières semaines constituent un coup dur pour l’économie du pays.
«La mise en place de la phase 6 (sur 8) du délestage est un coup dur pour une économie déjà aux prises avec une faible croissance», a indiqué la fédération dans un communiqué.
Selon BUSA, l’absence d’actions concrètes de la part du gouvernement pour attirer les investissements et mettre le pays sur une voie de croissance durable et inclusive est un facteur majeur qui contribue à la situation traversée actuellement par le pays.
«Nous exhortons le gouvernement depuis de nombreuses années à éliminer tous les obstacles qui entravent l’intervention du secteur privé dans la production d’énergie et d’électricité, a-t-elle déploré.