Des faiblesses structurelles et juridiques continuent d’entraver la capacité de la Zambie à lutter efficacement contre la corruption et le blanchiment d’argent, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI).
« Ces faiblesses concernent notamment le manque de transparence et de reddition des comptes dans le secteur public, le manque d’accès à l’information, ainsi qu’une indépendance opérationnelle compromise », a souligné l’institution de Bretton Woods dans un rapport.
Elle a également pointé du doigt des capacités techniques, opérationnelles et financières limitées et une formulation inadéquate des politiques mises en place par les institutions chargées de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
« Les marchés publics restent l’un des principaux domaines d’inefficacité du gouvernement et de vulnérabilité à la corruption, en particulier dans les secteurs où les dépenses publiques sont particulièrement élevées », poursuit le rapport.