Burkina Faso : 51 militaires burkinabè tués dans l’embuscade de Déou 

Le chef de l’État burkinabè Ibrahim Traoré a exhorté, lundi, les Burkinabè à rester déterminés jusqu’à la victoire finale contre le terrorisme, trois jours après l’attaque du vendredi 17 février 2023, qui a coûté la vie à 51 soldats entre Déou et Oursi.

Le capitaine Ibrahim Traoré, a affiché sa détermination à combattre les jihadistes malgré le bilan de cette embuscade.

Un précédent bilan faisait état de huit soldats tués et d’une soixantaine de terroristes neutralisés.

L’armée affirme que « les opérations se poursuivent avec une intensification des actions aériennes qui a permis de neutraliser une centaine de terroristes et de détruire leurs matériels. Ce chiffre s’ajoute à la soixantaine de terroristes neutralisés depuis le début de la riposte ».

A la suite de l’attaque contre une unité de l’armée entre Déou et Oursi dans la province de l’Oudalan (Sahel), l’armée burkinabè a mené des frappes qui ont « calciné » un grand nombre de terroristes et leur logistique dans une forêt près de Soum Bella, indique l’armée. 

La base des terroristes située dans une forêt près de Soum Bella, avec une colonne constituée de plusieurs dizaines de motos et de 7 véhicules pickup montés d’armes lourdes dont au moins une DCA, a été détruite, d’après la même source. 

Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences jihadistes apparues au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de leurs frontières.

Les violences ont fait depuis sept ans plus de 10.000 morts – civils et militaires – selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés.