Les populations de Polé Oula et de Gouléako 2, deux villages de la sous-préfecture de Taï, ont été sensibilisées vendredi par une délégation du projet BENKADI, à la nécessité de développer plus de résilience pour faire face aux défis des changements climatiques.
Selon le coordinateur régional du Cavally de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Jean-Camille Nioulé, le choix de Polé Oula et Gouléako 2, deux villages riverains du Parc national de Taï, pour la phase pilote de ce projet vise à développer, par une sensibilisation continue et inclusive, l’aptitude de toutes les couches socioprofessionnelles de la population.
Et ce, en vue d’endiguer le braconnage et la déforestation liée à l’agriculture extensive dans cette précieuse aire protégée, dont les bénéfices climatiques sont scientifiquement établis.
Pour cette raison, un comité de lutte contre les changements climatiques a été créé avec le concours du sous-préfet de Taï, Klanon Dagnogo, qui le préside, et le chef secteur de l’Office ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), lieutenant Dramane Dao.
Ce comité sous-préfectoral composé d’une trentaine de membres compte en son sein non seulement des représentants des allochtones et des allogènes mais aussi ceux des jeunes, des femmes et des personnes en situation de handicap.
Le projet BENKADI, dont la phase pilote s’achèvera en 2025, est une initiative de la CSCI et des organisations de la société civile du Bénin, du Mali et du Burkina Faso. Ces pays ouest africains qui font face aux défis des changements climatiques avec leurs corollaires d’impacts négatifs sur la qualité de vie des communautés vulnérables.