Cent soixante-dix-sept soldats égyptiens ont été évacués du Soudan mercredi à bord de quatre avions, a annoncé jeudi l’armée soudanaise.
Les Emirats arabes unis annonçaient avoir mené la médiation pour la libération de ces militaires déployés pour des « exercices conjoints » selon Khartoum.
Les combats se poursuivent entre l’armée soudanaise dirigé par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti.
Le bilan provisoire de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait état de 330 morts et 3.200 blessés.
En cinq jours, « 70% des 74 hôpitaux de Khartoum et des zones touchées par les combats ont été mis hors d’usage », selon leur syndicat: bombardés, ils n’ont plus aucun stock pour opérer ou bien des combattants en ont pris le contrôle, chassant médecins et blessés.
Le général Abdel Fattah al-Burhane est le chef du Soudan depuis le putsch mené par les deux hommes rivaux en 2021.
Comme à Khartoum, les combats se déroulent au Darfour, dans l’ouest du Soudan, et dans la ville d’El-Obeid, le centre de l’Etat du Nord Kordofan (centre du Soudan), à 350 kilomètres au sud de la capitale.
L’ONU, l’Union africaine, la Ligue arabe et d’autres organisations régionales vont se réunir pour réclamer une nouvelle fois un cessez-le-feu, alors que les musulmans à travers le monde s’apprêtent à fêter l’Aïd el-Fitr, la fin du ramadan, vendredi ou samedi.