Les autorités sanitaires ont tiré la sonnette d’alarme sur la propagation de l’épidémie de la grippe aviaire dans le pays, alors que plus de 120.000 volailles sont mortes ou abattues à cause de cette maladie.
«Les oiseaux décimés par la grippe aviaire ont été détruits pour éviter la propagation de la maladie», a déclaré le chef du département de l’Agriculture dans la province du Cap occidental, cité par le média, notant que la souche exacte du virus n’est pas encore connue par les autorités.
Il n’existe à ce stade aucun vaccin ou traitement contre la grippe aviaire hautement pathogène. L’abattage des oiseaux infectés reste la seule manière pour limiter la propagation de la maladie.
Si la plupart des virus aviaires n’infectent pas l’homme, certains sous-types parviennent parfois à franchir la barrière des espèces et peut parfois infecter d’autres espèces animales comme le porc et d’autres mammifères, dont l’homme.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne l’importance de surveiller l’apparition de flambées dans les populations de volailles et d’oiseaux migrateurs et les maladies respiratoires chez les sujets exposés à des volailles infectées, de prendre rapidement les mesures de lutte préconisées par la Food and Agriculture Organization (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), et d’identifier les virus dans les laboratoires de référence.