Le pouvoir algérien a accusé, à travers ses organes de presse, la France et ses alliés de soutenir les mouvements indépendantistes en Algérie.
Plusieurs sites et chaînes de télévision confirment le soulèvement des populations dans le sud de l’Algérie ainsi que les attaques du Mouvement de Libération du Sud algérien soutenues par des combattants du Mouvement pour l’autodétermination de l’Azawad, qui ont fait une dizaine de morts et de blessés dans les rangs de l’armée nationale populaire algérienne (ANP), entre les localités de Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar.
Les anciens tracés coloniaux des frontières, qui séparent les régions du nord du Mali et le sud de l’Algérie, sont en train d’être effacés par l’alliance du Mouvement pour l’autodétermination de l’Azawad (MAA) et le Mouvement de Libération du Sud algérien (MLA).
Pour prendre sa revanche contre le soutien étranger et particulièrement français aux mouvements indépendantistes algériens, le pouvoir d’Alger a fait circuler à travers ses médias, des informations selon lesquelles des éléments travaillant pour le compte des services français, marocains et israéliens, se sont réunis dernièrement à Tel-Aviv pour ériger des plans de déstabilisation de l’Algérie.
La presse algérienne a également reçu pour consignes de dénoncer la révision prônée par l’élite de la classe politique française, de l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, qui prévoit un statut particulier pour les ressortissants algériens en matière d’immigration, de circulation, de séjour et d’emploi en France.